Une ombre, malsaine, anormalement noire et pesante, une ombre qui tente de dominer, une ombre aux cris stridents et aux abords tranchant comme des rasoirs qui lacèrent la peau de sa victimeTous se réveillent en sursaut, transpirant, mal à l'aise. Un bref échange de regards leur suffit pour comprendre qu'ils ont fait le même cauchemar. L'ambiance est morose en cette fin de matinée alors qu'ils discutent de la suite à donner aux événements.
Une femme rentre dans l'auberge et observe les occupants des lieux avant de se diriger rapidement vers la table des compagnons.
"Bonjour, je me prénomme Sarah. J'ai peur d'avoir entendu parler de vous alors que la discrétion est le crédo des gens comme nous. Il vous faut arrêter tout ce remue ménage, et vite. Terminez votre repas et accompagnez moi, il y a un lieu ou vous serez accueillis et accompagnés comme il se doit."Morloth observe méfiante la femme qui vient leur prodiguer conseils. De petite taille pour une humaine, sa silhouette filiforme lui procure une grâce naturelle qui se prolonge dans sa façon de se mouvoir. Ses yeux noirs scrutent la salle avec une lueur qui démontre un esprit vif. Ses vêtements grisâtres sont quelconques et lui permettent probablement de rester inaperçue au milieu d'une foule.
Une marquePar deux fois Morloth vérifie ce qu'elle à vu : Une marque qui semble dépasser de son col, le même aspect nébuleux, la même noirceur.
"Qu'est-ce qui nous prouve que l'on peut vous faire confiance ?"D'un geste discret qui décale son écharpe et révèle maintenant clairement les prémices de cette marque, Sarah annonce : "Nous avons étés des victimes, comme vous"
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