mercredi 17 novembre 2010

De retour chez l'enquêteur

Le matin arrive et avec lui les résolutions des aventuriers à découvrir seuls des informations s'évanouissent. L'échoppe de Creilath n'est pas plus accessible en matinée que dans l'après midi, le bazar semble être un lieu en perpétuelle ébullition.
La voix du demi-orque crie victoire à l'entrée de Lazam dans les lieux.
"Ah, je vois que vous avez changé d'avis, bonne décision, suivez moi donc à mon bureau que nous puissions discuter tranquillement. Urzath, gardes la porte que nous ne soyons pas dérangés."
Les discussions reprennent la ou elles s'étaient arrêtées, avec peut être une pointe d'arrogance supplémentaire dans la bouche de celui qui détient les informations. Tamon diriges les négociations en essayant de faire baisser les prix, essayant de récupérer un maximum d'indices pour s'assurer qu'ils ne paieront pas de sommes déraisonnable pour rien.

Finalement un premier accord est trouvé pour une information, et c'est Steejans qui le premier use de sa bourse.
"Les Daask, cette guilde de criminels, semble avoir participé aux attaques. Lorsque j'ai constaté que les rumeurs d'attaques persistaient, j'ai voulu en savoir plus. Je me suis dès lors intéressé à différentes organisations, et c'est mon deuxième choix qui s'est avéré payant. Les Daask ne sont pas derrière les attaques à proprement parler, ils se contentent de bloquer les rues ou le groupe d'homme officie par la suite. Toutes les attaques ont eue lieu dans les bas quartier, mais ça, ce n'est pas une surprise, les bas quartiers sont les seuls à être laissés pour compte."
"C'est tout ? C'est cette information qui vient de nous coûter 500 pièces d'ors ?" S'agace Steejans.
"Visiblement, vous n'êtes pas de Sharn. S'aventurer à livrer une information concernant les Daask n'est pas sans conséquences si cela se sait. Toutefois, les temps sont difficiles et votre argent m'est nécessaire. En temps normal j'aurais simplement feint ne rien savoir. Maintenant si vous considérez cette information comme inutile, vous êtes libre de partir et de ne pas payer pour connaître la suite."
Tamon hésites un instant. Natif de Sharn, il sait très bien ce qu'il en coûte d'être perçu comme un ennemi de cette guilde monstrueuse. Il jauge ses camarades et perçoit en lui cette marque qui le ronge, cette marque dont il doit connaître l'origine. Il délie à son tour sa bourse pour confier au demi orque la somme qu'il réclame pour une autre information.
"Le groupe qui réalise ces attaques à quitté Sharn. Ils se sont séparés en deux plus petits groupes. Le premier a emprunté le fulgurant afin de se rendre à Wroat. Les hommes semblaient avoir pour chef un grand orque accoutré tel un chaman ou un dévot. "
"Celui qui t'as projeté à terre j'en suis sûr"
Creilath, à cette réflexion, semble lever un sourcil et comprendre que les aventuriers ont étés victimes du groupe dont il est question.
"Je n'ai pas perçu toutes leurs discussions, mais j'ai compris qu'il discutaient d'un rituel ou d'une cérémonie, de morts vivants, et également de l'Eglise de la Flamme d'Argent. L'autre groupe, plus restreint, s'est rendu sur les docks. J'y ai vu le chef discuter avec un capitaine de navire. J'ai ouï dire que la somme échangée aurait permis à n'importe qui de voyager jusqu'aux Principautés de Lhazâr. Si tant est que l'information puisse vous être utile, le nom de cet homme est Murkhas.".
Le demi-orque semble prendre une longue inspiration comme pour se détendre, comme pour prendre du courage.
"Ecoutez, je crois comprendre pourquoi vous êtes là et pourquoi vous cherchez ces informations. Je vais vous donner cette dernière gratuitement, considérez cela comme une offre destinée à mes nouveaux clients. Je connais la localisation de la troupe des Daask qui a assisté ce groupe à procéder à leurs exactions toutes ces semaines. Comme vous vouez en doutez, ils logent dans le Dura du Bas, dans un des quartiers les plus délabrés."
Creilath explique alors la localisation de cette tour, et la façon de s'y rendre la moins risquée.
"Je ne sais pas ce que vous allez faire de ces informations, mais soyons clairs, vous n'avez jamais rien obtenu de moi."

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